mercredi 30 mars 2011

Le dragon rouge du drapeau gallois : Y Ddraig Goch

  • L’histoire :
Bien que partie à part entière du Royaume Uni, le symbole du Pays de Galles n’est pas représenté sur l’Union Jack : il consiste en un dragon rouge sur un fond vert et blanc. La version actuelle n’est pas celle qu’il y avait initialement car le dragon à beaucoup évolué au fil des années. Le dragon rouge est un symbole du Pays de Galles depuis des siècles. Certains racontent qu’il figurait sur les bannières des soldats anglo-romains et que ces derniers l’auraient ramené de Rome au 4ème siècle. 

 Le drapeau gallois tel qu'il est aujourd'hui

Les Rois gallois du village d’Aberffraw sur l’Ile d’Anglesey l’auraient adopté pour la première fois au début du 5ème siècle dans le but de symboliser leur pouvoir et leur autorité après le retrait des troupes romaines de l’Angleterre. Plus tard – au 7ème siècle – il devint connu sous le nom du Dragon Rouge de Cadwaladr, ce dernier étant roi de Gwynedd de 655 à 682.

L’évêque et historien Geoffrey de Monmouth a écrit que le dragon était lié aux légendes arthuriennes et notamment à Pendragon – le père du Roi Arthur – dont le nom veut dire « Tête de Dragon ». Il raconte aussi la prophétie selon laquelle Merlin se serait battu avec des dragons rouges et blancs symbolisant la lutte entre les gallois (représentés par le dragon rouge) et les anglais (représentés par le dragon blanc).

lundi 21 mars 2011

Conte celtique : Gold Tree et Silver Tree

(Original Gold Tree and Silver Tree par Joseph Jacob)


Il était une fois, un roi qui avait une femme nommée Silver-Tree, et une fille nommée Gold-Tree. Un jour, alors que mère et fille se promenaient dans un vallon, elles croisèrent une source où il y avait une truite.

Silver-Tree lui demanda alors « Bonne et petite truite, ne suis-je pas la plus jolies des reines au monde ? ».

« Oh non, tu ne l’est pas »

« Mais qui l’est alors ? »

« Et bien, Gold-Tree, ta fille »

Silver-Tree rentra à la maison folle de rage. Elle s’allongea sur son lit et fit le serment qu’elle ne serait jamais bien tant qu’elle n’aurait pas le cœur et le foie de sa fille Gold-Tree pour les manger.

La nuit tombée alors que le roi rentrait à la maison, on lui annonça que sa femme était très malade. Il alla alors la voir pour lui demander ce qui n’allait pas.

« Oh ! Juste une chose que tu pourrais guérir si tu le souhaitais ».

« Oh ! Et bien tu sais qu’il n’y a rien que je ne puisse faire pour toi ».

« Si je pouvais manger le cœur et le foie de Silver-Tree, notre fille, je me sentirais mieux ».

Quelques jours après, le fils d’un grand roi fit le voyage de très loin pour demander la main de Gold-Tree. Le roi accepta et le couple s’en alla vivre encore plus loin. 

mercredi 16 mars 2011

Oranges and Lemons – Angleterre

Londres


  • La comptine et les explications :

L’origine et la date exacte de cette comptine sont inconnues bien qu’il semblerait qu’elle remonte à 1665. Elle a été publiée pour la première fois en 1744 dans un livre nommé Pretty Song Book écrit par Tommy Thumb. De nos jours, les enfants la chantent toujours dans les cours de récréation.

Dans un souci de clarté, voici les paroles originales, la traduction ainsi que les explications de la comptine. Le début des paroles dépeint la vie londonienne du 16ème et 17ème siècle.

1.
Oranges and lemons, say the bells of St. Clement's.
Oranges et citrons, disent les cloches de St Clément.

Cette phrase qui est aussi le nom de la comptine fait référence aux fruits – en l’occurrence des oranges et des citrons – qui étaient vendus sur les quais près de l’église de St Clément.

2.
Bull’s eyes and targets, say the bells of St Margaret’s.
Bull’s eyes et cibles, disent les cloches de Ste Margaret.

Celle-ci fait référence aux archers qui s’entrainaient dans les champs voisins, le bulleyes étant le centre de la cible. En 1363, le Roi Edouard III ordonna que l’entrainement des archers devienne obligatoire les Dimanches et pendant les vacances. Cette tradition continua jusqu’à ce que les arcs furent remplacés par les armes à feu.

mercredi 9 mars 2011

La legende de la pierre de Blarney (Blarney Stone) – Irlande

Cork

  • La légende :
Il existe beaucoup d’histoires sur cette pierre mais la plus commune raconte qu’elle fut amenée en Irlande par le prophète Jeremiah. A l’époque elle était connue sous le nom de Lia Fail ce qui veut dire la Fatal Stone en anglais. On raconte aussi qu’elle aurait été l’oreiller du lit de mort de St Columba sur l’Ile de Iona. Elle aurait ensuite été transférée en Écosse où on s’en serait servie pour ses pouvoirs prophétiques pour connaitre les successions royales.

Elle retourna en Irlande quand Robert Bruce en donna un morceau aux irlandais pour les remercier de leur support lors de la Bataille de Bannockburn en 1314. Le roi Cormarc McCarthy lui avait envoyé 5000 hommes pour lui porter main forte lors de cette bataille et quand Bruce lui donna la pierre, il décida de l’installer dans son château à Blarney et c’est à ce moment là qu’elle devint connue sous le nom de la pierre de Blarney. 

 Le Blarney Castle - copyright

vendredi 4 mars 2011

La legende de la construction du cimetiere de Kilmartin – Ecosse

Ile de Skye

La rivière de Kilmartin coule au centre de Staffin et est connue pour ses saumons ainsi que ses moules contenant des perles. Le cimetière de Kilmartin est juste a coté de cette rivière et à l’époque, on pouvait même y apercevoir une petite chapelle dédiée à St Martin de Tours.

A la fin du 18ème siècle, l’occasion se présenta de construire un nouveau cimetière dans le village et le propriétaire de l’époque alloua une partie de son terrain pour faire un passage au dessus de la rivière – passage connu sous le nom de Garafad.

Des hommes furent engagés pour commencer à clôturer le terrain et petit à petit, leur mur commença à prendre forme. Un jour, alors que la nuit tomba, ils laissèrent leurs pelles et leurs pioches sur place et rentrèrent chez eux. Le lendemain matin quand ils revinrent à Garafad, ils furent surpris de voir que quelqu’un avait défait tout leur travail et déplacé leurs outils prés des ruines de la Chapelle de St Thomas. En bons ouvriers, ils récupérèrent leurs outils et recommencèrent à monter le mur. Mais quand ils revinrent le lendemain matin, ils ne purent que constater que la personne qui leur avait fait une mauvaise blague avait récidivée.

mercredi 2 mars 2011

La creation du Lac Bala – Pays de Galles

Ceci est une version alternative de l’explication de la création du Lac Bala (Llyn Tegid en gallois).

La source était quelque chose de tellement précieux qu’elle était protégée par des murs et une couverture. Tous les soirs, une personne était nommée et chargée de surveiller que la couverture était bien positionnée sur la source. Dans le cas contraire, cela voulait dire que le mauvais esprit voir même le diable étaient susceptibles d’envahir les eaux.

Une nuit, la personne qui avait en charge la protection de la source oublia de mettre la couverture sur la source et ses eaux commencèrent à s’élever et passer par-dessus les murs. L’eau continuait de se déverser par la source et en très peu de temps, un lac fut formé et la vieille ville de Bala disparue sous les eaux. Une nouvelle ville fut rapidement reconstruite
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