jeudi 29 décembre 2011

Bessie Dunlop la sorciere de Dalry – Ecosse

Ayrshire

Entre le 16ème et le 18ème siècle, la région de l'Ayr était assez réputée pour ses sorcières. En 1576, l'une d'entre elle – Bessie Dunlop – connu le triste sort réservé à la plus grosse majorité des sorcières : le supplice du bûcher, et ce malgré même le fait qu'elle pratiquait la magie blanche. Son histoire est intéressante car bien que ses confessions aient surement été obtenues sous la torture, elles contiennent des références non usuelles concernant le rôle du Diable et des mauvais esprits.

A l'époque les sages-femmes du village étaient très mal vues au même titre que toutes les personnalités qui n'entraient pas dans le moule du modèle imposé par la société. Le dicton écossais "Thou Shalt not suffer a witch to live" traduisible en "Ne permettez pas à une sorcière de vivre" prenait tout son sens et le future de chaque sorcière ne pouvait être que la torture car la plupart des confessions étaient grâce à elle. Il ne fait aucun doute que la douleur insoutenable amenait les sorcières à confesser tout ce dont leurs bourreaux voulaient entendre. La suite logique de tout cela était le bûcher.

Dans les petits villages, de nombreuses personnes aussi bien homme que femme pratiquaient la magie blanche, confectionnaient des remèdes à base de plantes et utilisaient leur don de clairvoyance pour prédire l'avenir aux villageois. Bessie Dunlop faisait partie de ces personnes là. Elle était d'ailleurs bien connue sous le nom de "la Sorcière de Dalry". A en croire les témoignages elle aidait surtout les enfants ou les animaux en leur procurant des remèdes fabriqués à base de plantes, elle offrait aussi ses dont d'oracle pour aider les villageois à retrouver des biens perdus. En somme elle utilisait ses pouvoirs pour faire le bien. 

jeudi 22 décembre 2011

Le fantome du chateau de Comlongon - Ecosse

Dumfries
  • Histoire :
Le château de Comlongon est une forteresse du XVIème dans les environs de Dumfries, a coté de la frontière avec l’Angleterre. Elle fut construite par Cuthbert de Cockpool comme défense contre les pillards anglais du Sud et la tour originale est toujours intacte aujourd’hui.

 Le château

Dés que les Anglais et les Ecossais eurent trouvés une paix commune, le château n’eu plus d’utilité en tant que forteresse, il fut négligé et plus utilisé jusqu’au XIXème.

  • Le fantôme de la Green Lady et les chats momifiés :

samedi 17 décembre 2011

Le Newgate Calendar – Angleterre


Au 18ème siècle, le Newgate Calendar était avec la Bible, l'un des livres les plus publiés en Angleterre. Il compilait les coupures de journaux vendus par les colporteurs au sujet des affaires de crimes, procès et sentences des grands criminels – sujets dont la population était particulièrement friande.

La toute première édition datant de 1773 était titrée : "Le Newgate Calendar ; composé des mémoires les plus intéressantes des personnages qui ont été condamné pour atteinte aux lois de l'Angleterre depuis le commencement du dix-huitième siècle ; avec des anecdotes et les derniers mots des victimes".

Les éditions suivantes furent publiées en quatre volumes entre 1824 et 1826 par deux avocats portant le nom de Knapp et Baldwin.

Le nom du journal provient quant à lui de la Newgate Prison, endroit où étaient enfermés les prisonniers avant leur exécution publique qui elle, avait lieu à Tyburn. Les condamnés faisaient le trajet de Tyburn Road jusqu'à la potence de Tyburn Tree dans des charrettes ouvertes pour que la population puisse les voir et leur lancer des choses. La potence fut bougée à Newgate en 1783.

mardi 13 décembre 2011

Cader Idris – Pays de Galles

Gwynedd


En français Cader Idris peut se traduire comme « la chaise d’Idris ». Cette montagne haute de 893 mètres se trouve au Sud du parc national Snowdonia et est rattachée à de nombreuses légendes.

 Cader Idris - copyright Joe Trodden


  • Les légendes :

L’une d’entre elles raconte que la montagne est hantée et que quiconque passerait la nuit au sommet de Cader Idris se réveillerait transformé en poète ou bien en vieux fou.

Un géant portant le nom d’Idris aurait habité dans la plus grande des montagnes qui composent le Cader Idris. Au pied de ses dernières, nous pouvons apercevoir trois pierres: la légende raconte que c’est le géant qui les aurait envoyées ici en donnant un coup de pied dedans un soir où il était particulièrement en colère.

Enfin, la dernière raconte que le Roi Arthur aurait établit son royaume ici et c’est pour cela que l’endroit porterait le nom de Siège d’Idris.


  • Un poème :

vendredi 9 décembre 2011

La femme sans tete de St James Park – Angleterre


Londres


  • L’histoire du parc :
Ce parc qui date de 1536 est l’un des parcs royaux le plus ancien de la ville de Londres. Il tient son nom d’un hôpital pour lépreux qui était dédié à St James the Less – Jacques d’Alphée en français – qui était l’un des treize apôtres de Jésus.

Les différents monarques qui se succédèrent en eurent une utilisation assez différente. En 1532, Henri VIII acquit le York Palace situé non loin du parc. Comme il voulait en faire une demeure royale, il acheta tous les terrains marécageux qui se trouvaient dans les environs afin de créer un parc à daims. Il fit ensuite construire St James Palace qui fait toujours partit des trois palaces qui se trouvent autour du parc, les deux autres étant Buckingham Palace et le Parlement qui est aussi connu sous le nom de Palace de Westminster.

Ensuite, durant le règne de la Reine Élisabeth 1ere, le parc était surtout utilisé pour les fêtes et les spectacles. Le Roi Jean 1er d’Angleterre – qui accéda au trône en 1603 – se débrouilla pour faire drainer le parc et le fit arranger par un paysagiste : il avait l’intention d’y mettre des animaux exotiques comme des éléphants et des chameaux.

Suite à la restauration de la monarchie, le Roi Charles II d’Angleterre fit quelque changements majeurs après avoir été inspiré par les jardins français pendant qu’il était en exile en France : il ajouta de la pelouse, des allées d’arbres et même 775 mètres de canal. Il fit même ouvrir le parc au public.

On raconte que c’est ici que le Roi Charles II emmenait ses maitresses, l’endroit fut d’ailleurs ensuite connu pour être un lieu de débauche où les gens venaient pour avoir une liaison.


  • Le fantôme :

mercredi 7 décembre 2011

Le Grand Geant d’Henllys – Pays de Galles


Pembrokeshire


La version originale fut publiée en 1847 et raconte l’histoire d’un Lord riche et puissant qui vivait jadis sur les rives du fleuve Wye. Il était réputé pour être méchant, tyrannique et sa cruauté sans limite lui valu le surnom de « Grand Géant d’Henllys ».

Sa mort réjouit les contrées de tous les environs et des célébrations furent données en cet honneur mais les villageois étaient loin de se douter qu’ils ne retrouveraient pas leur tranquillité pour autant. En effet, une semaine seulement après sa mort le Lord revint d’entre les morts pour hanter la région sous une forme démoniaque. A la tombée de la nuit plus personne n’osait sortir de sa chaumière de peur de se retrouver nez à nez avec ce monstre qui était tellement effrayant qu’il pouvait faire mourir de peur quiconque le croiserait sur les chemins sombres et déserts.

Las de cette situation, la population décida d’agir et mandata trois ecclésiastiques pour exorciser le démon afin qu’il repose enfin en paix. Ils attendirent que la nuit tombe pour se réunir dans la petite église d’Henllys. L’un d’entre eux dessina un cercle à la craie sur le sol et sur le devant de l’autel puis ils se confinèrent à l’intérieur, allumèrent chacun une bougie et commencèrent à prier.
 
Tout d’un coup une énorme et terrible forme apparue dans l’église. Elle se rua sur eux mais se heurta aux bords du cercle comme si elle avait touchée un mur de fer.
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