- Forme :
Jusqu’au XIXème beaucoup de personne pensait que le Diable vivait dans la région du centre du Pays de Galles. Il était connu sous les noms d’Andreas ou d’Y Fall et était décrit comme étant très sombre, apparaissant des fois sous la forme d’un homme avec des sabots de cheval fendu et des cornes. Il pouvait aussi bien prendre la forme d’un autre animal et notamment celle d’un bouc. Selon les croyances de la sorcellerie, il apparaissait sous la forme d’un bouc très sombre avec des yeux fougueux. Dans d’autres vieilles histoires galloises, on le retrouve sous la forme d’un corbeau, d’un chien noir, d’un coq noir, d’un cheval ou d’un cochon noir. En fait on pensait qu’il pouvait prendre toutes les formes qu’il voulait excepter celle d’un mouton blanc. Mais il semblerait qu’apparaitre sous la forme d’un mouton noir ou d’un agneau ne posait aucun problème. Dans d’autres régions il prend la forme d’un poisson, d’une boule de feu ou d’une présence terrifiante et sans forme. Pour empêcher le Prince des Ténèbres de venir chez eux, les gens passaient le pas de leurs portes à la chaux. Cette habitude continue d’ailleurs d’exister dans certaines régions du Pays de Galles.
- Superstitions :
Il y a beaucoup d’étranges superstitions autour du Diable au Pays de Galles, en voici quelques une : la libellule est supposée être sa messagère, la chenille est l’équivalent du chat pour le Diable, l’iris est sa fleur, la clématite est sa laine. De plus les croyances racontent que quand il pleut en même temps que le soleil brille, cela voudrait dire que le Diable frappe sa femme et que quand il y a du tonnerre en même temps que la lune brille, cela voudrait dire qu’il frappe sa mère.
Le Diable passerait par les cauchemars, mauvais rêves et délires du à la fièvre ou à l’alcool pour prendre possessions de l’âme des gens. A une époque, les gens refusaient même d’enterrer leurs morts au Nord d’une église car ils pensaient que l’endroit appartenait au Diable et qu’il réclamerait tout ce qui trouve au Nord. On pensait aussi que lors du Jugement Dernier, toutes les constructions au Nord s’effondreraient pour que le Diable puisse prendre sa part.
- Folklore local :
Il y a une vieille histoire qui dit que le Diable est entré dans l’Eglise de Llanarth (Llanarth Church) à Ceredigion pour essayer d’y voler une cloche. Peu discret, il réveilla le vicaire local qui en se levant tomba nez à nez avec le Diable en question, il tenant une cloche, un livre et une bougie. Le vicaire se mit à sa poursuite au nom du Christ. Pour lui échapper, le Diable serait alors monté au sommet de la tour de l’église, aurait sauté de l’autre coté et serait atterrit sur une pierre tombale. La marque de ses sabots y est ancrée et on les verrait toujours actuellement.
Dans la péninsule de Gower, à Bosherton, se trouve le Devil’s Blowhole (l’Évent du Diable). Il s’agit d’un genre de tunnel dans lequel s’engouffre la mer avec la poussée du vent. L’eau ressort ensuite par un trou sur le dessus en faisant des jets d’eau qui peuvent atteindre des dimension assez importantes.
Au sommet du Cwm Idwal (dans la région Snowdonia), se trouve le Devil’s Kitchen (la Cuisine du Diable). L’endroit porte ce nom car lorsque des orages éclataient, on pouvait y entendre des bruits des étranges et voir des brouillards moites et humides
La croyance que le Diable vivait dans une grotte au Pays de Galles à perduré pendant très longtemps. Une vieille histoire raconte qu’il s’agissait d’une cave à Pen y Cefn Mountain dans le nord du Pays de Galles. Il aurait était exorcisé par la population locale fit une cérémonie à l’entrée de la grotte. Pendant la cérémonie, le Diable tomba dans un profond bassin boueux et il est dit qu’il tient sa couleur noire depuis ce moment.
Le Diable serait aussi beaucoup apparu dans le village de Llanfor à Clwydd, sous la forme d’un cochon ou bien quelque fois sous celle d’un gentleman coiffé d’un tricorne. Deux sorciers locaux l’auraient capturé et transformé en coq. Puis ils le jetèrent dans le Llyn y Geulan Goch, un profond bassin de la Rivière Dee en lui disant qu’il n’y sortirait qu’une fois qu’il aurait compté tous les grains de sable qu’il y avait au fond.
Le Diable a aussi fait parler de lui dans la région centrale du Pays de Galles. Il avait été enfermé dans une tour et été autorisé à y monter au sommet mais seulement en montant une marche par jour et il y en avait 365 donc l’ascension lui pris une année complète.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.