Cork
- La légende :
Il existe beaucoup d’histoires sur cette pierre mais la plus commune raconte qu’elle fut amenée en Irlande par le prophète Jeremiah. A l’époque elle était connue sous le nom de Lia Fail ce qui veut dire la Fatal Stone en anglais. On raconte aussi qu’elle aurait été l’oreiller du lit de mort de St Columba sur l’Ile de Iona. Elle aurait ensuite été transférée en Écosse où on s’en serait servie pour ses pouvoirs prophétiques pour connaitre les successions royales.
Elle retourna en Irlande quand Robert Bruce en donna un morceau aux irlandais pour les remercier de leur support lors de la Bataille de Bannockburn en 1314. Le roi Cormarc McCarthy lui avait envoyé 5000 hommes pour lui porter main forte lors de cette bataille et quand Bruce lui donna la pierre, il décida de l’installer dans son château à Blarney et c’est à ce moment là qu’elle devint connue sous le nom de la pierre de Blarney.
Un siècle après, la pierre fut transportée dans le château que le Roi Dermot McCarthy fit construire. La construction de ce château ne fut pas chose aisée et demanda beaucoup de main d’œuvre. Comme il n’était pas censé loger que les McCarthy mais aussi les chevaliers et les domestiques, c’est une véritable forteresse qui fut construite afin que tout le monde puisse être à l’abri lors des batailles. A ce moment là les McCarthy n’étaient pas seulement de puissants guerriers mais aussi les patrons de la culture irlandaise. En effet, ils firent construire une école de barde à Blarney qui attira des étudiants de toute l’Irlande et dans les années 1600, le château et sa cour devinrent très connus pour être l’endroit où les poètes venaient réciter leurs compositions.
Au 16ème siècle – durant le règne de la Reine Elizabeth 1er – il fut demandé à Dermot McCarthy, toujours propriétaire du château, de l’offrir à la reine comme preuve de sa loyauté. Bien que contraint d’accepter, il trouvait toujours une excuse au dernier moment pour ne pas avoir à se séparer de sa forteresse. Ses excuses qui étaient de plus en plus fréquentes se transformèrent en plaisanteries à la Cour de la Reine. Mais un jour la reine perdit patience est déclara « Tout ca n’est que blarney, il ne fait jamais ce qu’il dit et ce qu’il a promis ». Depuis ce jour l’expression to talk blarney (parler blarney) est entrée dans le langage courant en Irlande.
On raconte qu’un jour la roi Cormarc sauva une vieille dame de la noyade et que pour le remercier, elle récita une formule qui transforma la pierre en pierre magique : quand le roi l’embrassait, il gagnait en persuasion car la pierre lui faisait don d’une grande éloquence.
Une autre version raconte qu’un jour, Cormarc eut des soucis avec la justice et qu’il appela la déesse Clíodhna en renfort. Elle lui demanda d’embrasser la première pierre qu’il croiserait le matin en se rendant au tribunal. Il s’exécuta et grâce à cela, il réussit à plaider sa cause avec une grande éloquence ce qui lui permis de gagner le procès.
La pierre de Blarney - copyright
Depuis lors embrasser la Pierre de Blarney permettrait de gagner en éloquence mais sans offense.
- Le poème :
Après avoir entendu les supposés pouvoirs de la pierre, un barde Irlandais du nom de Francis Sylvester Mahony écrivit un poème dessus :
'Tis there's the stone that whoever kisses
He never misses to grow eloquent;
'Tis he may clamber to a lady's chamber,
Or become a member of Parliament.
"A noble spouter he'll sure turn out, or
An out and outer to be let alone;
Don't try to hinder him, or to bewilder him,
For he is a pilgrim from the Blarney stone."
He never misses to grow eloquent;
'Tis he may clamber to a lady's chamber,
Or become a member of Parliament.
"A noble spouter he'll sure turn out, or
An out and outer to be let alone;
Don't try to hinder him, or to bewilder him,
For he is a pilgrim from the Blarney stone."
--
« Il y a une pierre que quiconque embrasserait
Il ne manquerait pas de devenir plus éloquent ;
Il pourrait grimper jusqu’à la chambre d’une dame,
Ou devenir un membre du Parlement.
Il se transformera en noble « spouter » pour sur, ou
“An out and outer to be let alone :”
N’essayez pas de la freiner ou de le déconcerter ;
C’est un pèlerin de la Pierre de Blarney ».
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