Angleterre
(Original par Joseph Jacob)
- Le conte :
Dimanche matin dernier à six heures du soir, alors que je naviguais sur le sommet des montagnes avec mon petit bateau, j’ai rencontré deux hommes à cheval sur une jument, je leur ai alors demandé : « peuvent-ils me dire si la petite vieille dame est déjà morte, celle qui a été pendue Dimanche dernier pour s’être noyée sous une douche de plumes ? ». Ils répondirent qu’ils ne pouvaient pas me répondre de façon positive, mais que si j’allais voir Sir Gammer Vans, il pourrait me répondre.
« Mais comment pourrais-je savoir laquelle est sa maison ? » demandais-je alors.
« Oh c’est assez facile » dirent-ils, « c’est une maison en brique, construite entièrement avec du silex, gisant toute seule parmi une soixantaine ou plus de maisons du même type ».
« Oh, rien n’est plus facile ! » répondis-je.
« Rien de plus facile » dirent-ils ; alors je repris mon chemin.
Ce Sir G. Vans était un géant, faiseur de bouteilles. Et que comme tous les géants faiseurs de bouteilles, Sir G. Vans sorti d’une bouteille de derrière la porte.
« Comment vas-tu ? » me demanda t-il.
« Très bien merci » répondis-je.
« Veux-tu prendre un petit déjeuné avec moi ? »
« Avec plaisir » répondis-je.
Alors il me donna une tranche de bière et une tasse de veau froid ; et il y avait un petit chien sous la table qui récupérait toutes les miettes.
« Pend le » lui dis-je.
« Non ne le pend pas, il a tué une lièvre hier. Et si tu ne me crois pas, je te montrerais le lièvre vivant dans un panier ».
Alors il m’emmena dans son jardin pour me montrer ses curiosités. Dans un coin il y avait un renard faisant éclore des œufs d’aigle ; dans un autre il y avait un pommier en fer, entièrement recouvert de poires ; dans un autre il y avait le lièvre que le chien avait tué hier, sauf qu’il était vivant dans un panier ; dans le quatrième coin il y avait vingt quatre hippers échangeant du tabac qu’ils abattaient. A ma vue ils le bâtèrent tellement fort que cela fit passer le plug a travers le mur et à travers le chien qui passait par là. J’ai : entendu le chien hurler, sauter au travers du mur ; et retourné le chien de l’autre coté avec le plus de soin possible quand il se mit à s’enfuir comme si il n’avait plus qu’une heure à vivre. Puis il m’emmena dans un parc pour me montrer son cerf : puis je me rappelai que j’avais un mandat dans la poche pour tuer un chevreuil pour le diner de sa majesté. Alors je mis le feu à mon arc, empoisonna ma flèche, et tira parmi eux. Je brisa dix-sept cotes d’un coté et vingt et une et demi de l’autre ; mais ma flèche passa à travers eux sans même les toucher, et pire j’ai perdu ma flèche ; mais je l’ai finalement retrouvée dans le creux d’un arbre. Je l’ai touché, c’était collant. Je l’ai senti, cela sentait le miel. « Oh non ! » ai-je dis, « il y a un nid d’abeilles ici » quand apparu un clan de perdrix. Je leur tira dessus ; certain disent que j’en ai tué dix-huit ; mais je suis sur que j’en ai tué trente-six, au coté d’un saumon mort qui volait au dessus du pont, sur lequel j’ai fais la meilleure tarte aux pommes que j’ai jamais gouté.
- Quelques brèves explications :
Ce conte est volontairement auto contradictoire.
Les mots « flèche » et « chevreuil » semble indiquer que ce conte est très vieux et nous permet d’en déduire que le mot « Sir » se réfère plutôt à un grade clérical qu’à un chevalier.
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