Abergavenny
- Datant de 1110, Skirrid Inn est le pub le plus ancien du
Pays de Galles. Il se trouve au pied du mont Skirrid – aussi appellée Montagne
Sainte – qui, selon la légende, s'est brisée en deux au moment de la
crucifixion durant une violente tempête.
- Dans la cours de l'auberge, la légende raconte que le
prince gallois Owain Glyndŵr (1359 – 1416) à rallié ses troupes avant
d'entamer la marche jusqu'à Pontrilas.
- En plus de
servir d'auberge, la Skirrid Inn fut, dés sa création, un lieu de rassemblement
public et de nombreuses cours de justice se tenaient en ses murs. Entre 1100 et
1485 se sont succédées : des cours féodales, des cours ecclésiastiques, mais
aussi des cours d'assise. On pense que le premier étage aurait servit de
théâtre à ces cours et qu'il y avait même une pièce ou le juge pouvait se
retirer pour délibérer. A mi-chemin du superbe escalier se trouve la cellule où
de nombreux prisonniers passèrent la nuit avant d'être jugés et condamnés à
mort ou pas par le juge Jefferies aussi surnommé le "juge sanglant". Il
y avait aussi bien des criminels que des bandits de grands chemins et des
voleurs. La pendaison était effectuée depuis une poutre placée en travers du
timon de l'escalier. Aujourd'hui au pied de l'escalier, on peut toujours voir
la pierre sur laquelle les corps étaient déposés et les traces laissés par la
corde sont toujours visibles. Selon les archives de l'époque qui sont plus ou
moins fiables, 180 personnes auraient été pendues à Skirrid Inn entre le 12ème
et le 17ème siècle. Les derniers hommes à avoir été jugés et
condamnés étaient frères : James et John Crowther. Le premier fut condamné à
neuf mois pour vol avec violence et John termina ses jours pendu à la poutre de
la taverne pour avoir volé un mouton.
- Les
croyances autour du Diable étaient très présentent à l'époque. A la nuit
tombée, le propriétaire de l'auberge sortait une chopine d'une boisson appelé Devil's Brew et la plaçait sur l'étagère au dessus de la cheminée pour que le
Diable puisse en boire une gorgée. Quand ses derniers clients s'en allaient, le
tavernier laissait un pot de Pwcca (pour en
savoir plus sur les sur les Pwcca ou Pooka, vous pouvez lire mon article ici)
sue le pas de la porte de l'établissement, et ce, pour apaiser les mauvais
esprits.
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